Le Bleu chez Maurice Maeterlinck

Abstract

Hay que decir -y los lectores deben ser conscientes de ello- que el azul era un color favorito color elegido por Maurice Maeterlinck (1862-1949). Lo combinó con rubio en páginas y momentos "maravillosos". Pero detrás de esto que nos llena de gratitud y emoción, ¿no hay, en la tradición de una visión analógica y orgánica de las cosas, ¿no hay un atisbo de elitismo? Los alemanes -tradicionalmente rubios y de ojos azules- frente a los latinos, y otros pueblos aún más débiles ... Débiles o taimados ... El objetivo de este artículo no es enjuiciar un cierto antisemitismo extendido en la época - y a veces más grave que en el caso de Maurice Maeterlinck. qué complejos y personales son los lazos que nos unen a los colores. colores. La comparación con el azul en Jean Louvet (1934), un artículo que se publicará en en 2015, pondrá de relieve hasta qué punto cada escritor inventa a veces una verdadera mitología del color en su obra, mitología que no es tan "inocente" como podría pensarse a primera vista.

It seems appropriate to share with the readers that blue was one of Maurice Maeterlinck's (1862-1949) favourite colours. He matches it with the blond (hair colour) in "wonderful" pages and moments in his work. But, behind this wonder which fi.Ils us with gratitude and emotion, is there not, in the analogie and organicist view ofthings, a hint of elitisrn? The German people-traditionally blond hair, blue eyes- compared to Latin people, or other even weaker races ... Weak or backward races ... The purpose of this article is not to question some anti-Semitic practices -which was really widespread at the time, and sometimes in a far more severe form than in Maeterlinck's work-; it is to feel or gauge how complex and how personal are our links with colours. The cornparison with the blue of Jean Louvet (1934-), in an article to be published in 2015, will highlight how each writer canin vent a really "mystical or mythological colour" in his work which is notas "innocent" as we imagine it to be at first glance.

Il faut le reconnaître- et tenter d'en faire part aux lecteurs-, le bleu a été une couleur d'élection pour Maurice Maeterlinck (1862-1949). Il le jumelle avec le blond dans des pages et des instants «merveilleux». Mais, derrière cette merveille qui nous remplit de gratitude et d'émotion, n'y a-t-il pas, dans la lignée d'une vision analogique etorganiciste des choses, un parfum d'élitisme? Les Germains- traditionnellement blonds aux yeux bleus - face aux Latins, et à d'autres peuples plus faibles encore ... Faibles ou retors ... Le but de cet article n'est pas de faire le procès d'un certain antisémitisme très répandu à l'époque - et parfois plus gravement que chez Maurice Maeterlinck - ; il est de faire sentir combien sont complexes, et personnels, les liens qui nous unissent aux couleurs. La comparaison avec le bleu chez Jean Louvet (1934), article à paraître en 2015, mettra en relief combien chaque écrivain en arrive parfois à inventer une véritable mythologie colorée dans son oeuvre, mythologie qui n'est pas « innocente» comme on le croirait au premier abord.