Bernard Frank, le Hussard qui n'écrivait pas de romans

Abstract

Bernard Frank (1929-2006) consiguió seguir siendo un escritor de renombre sin publicar más de un libro cada doce o quince años. No escribió ninguna novela después de Les Rats (1953), aunque su polémica "Grognards et hussards" (Les Temps Modernes, 1952) hizo famoso a un grupo de jóvenes novelistas de derechas (Nimier y otros). Se enemistó con Sartre, que dirigía Les Temps Modernes, por lo que se le consideró un húsar de izquierdas. Durante los años cincuenta, publicó otros cinco libros. Entre ellos estaba la novela neoclásica L'Illusion comique (1955), pero él la llamó "récit à la française". Su predilección por lo "romanesco" le hizo hostil al "Nouveau Roman". En su opinión, lo "romanesco" estaba ligado a la idea de fracaso o vacío. Y, por último, no dio "con el romanesco" por la novela, sino gracias a las numerosas crónicas que dispersó por los periódicos durante cincuenta años. Hoy, varios volúmenes recogen estos textos literarios.

Bernard Frank (1929-2006) managed to remain a renowned writer without publishing more than one book every twelve or fifteen years. He wrote no novel after Les Rats (1953) although his polemical «Grognards et hussards» (Les Temps Modernes, 1952) made famous a group of young right-wing novelists (Nimier and alii). He fell out with Sartre who directed Les Temps Modernes, so that he was seen as a left-wing hussar. During the Fifties, he published five other books. Among them was the neoclassical novel L´Illusion comique (1955), but he called it «récit à la française». His predilection for the «romanesque» made him hostile to the «Nouveau Roman». In his opinion, the «romanesque» was linked to the idea of failure or emptiness. And, finally, he did not come «across the romanesque» by the novel, but thanks to the numerous chronicles that he scattered through newspapers for fifty years. Today, several volumes are gathering these literary texts.

Bernard Frank (1929-2006) réussit à rester un écrivain renommé tout en ne publiant pas plus d'un livre tous les douze ou quinze ans. Il n'écrivit pas de roman après Les Rats (1953), bien que sa polémique «Grognards et hussards» (Les Temps Modernes, 1952) eût rendu célèbre un groupe de jeunes romanciers de droite (Nimier et d'autres). Il se brouilla avec Sartre qui dirigeait Les Temps Modernes si bien qu'il fut considéré comme un hussard de gauche. Pendant les années Cinquante, il publia cinq autres livres. Figurait parmi eux le roman néoclassique L'illusion comique (1955), mais il le qualifia de «récit à la française». Sa prédilection pour le romanesque le rendit hostile au Nouveau roman. À ses yeux, le romanesque était lié à l'idée d'échec ou de manque. Et, finalement, il ne rencontra pas le romanesque par le roman, mais grâce aux nombreuses chroniques qu'il dispersa dans les journaux. Aujourd'hui, plusieurs volumes rassemblent ces textes littéraires.